Actualités de la MFR

Les chroniques de la vie à l’internat

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Cette année, un salon a été aménagé pour les internes.

Cela fait 11 ans qu’Anne Castex est surveillante de nuit au sein de l’internat de la Maison Familiale et Rurale (MFR). «Arrivant d’Angleterre et en route pour l’Australie, je me suis vu proposer un job de pionne à la MFR pour deux ou trois mois. Et j’y suis restée». Cette surveillante ne fait pas que surveiller, elle écoute, dialogue, console, apaise, et a une devise qu’elle applique au quotidien : exigence et bonne humeur. «Je ne transige pas sur les règles et ça fonctionne. Les étudiants les acceptent sans discuter et il y a un respect mutuel».

Trois étudiants évoquent leur vie à l’internat.
Le Médocain Jordan, 19 ans, en 2ème année d’un BTS viticulture œnologie, est un habitué du dortoir.«C’est ma seconde année d’internat ici et j’étais déjà interne avant. J’ai donc retrouvé des anciens mais après les grandes vacances, c’est un peu difficile de retrouver les règles».

Pour Estelle etMarie-Amélie, 15 ans, originaires de Langon et toutes deux en Seconde, l’internat est une première expérience. Même si les deux étudiantes se connaissaient avant, elles avouent une certaine difficulté pour s’intégrer. «Surtout la première semaine. Nous ne connaissions personne, on pleurait et si Anne n’avait pas été là pour nous écouter, on aurait galéré. Ça nous a fait du bien d’en parler»

«Je leur apporte autant qu’ils m’apportent, sourit la surveillante. Et il y a beaucoup d’entraide entre les étudiants, d’autant plus que l’internat a une petite capacité, 45 places. Mais comme les étudiants ne sont jamais là tous ensemble à cause des alternances, il y a une ambiance familiale. Et puis le temps passe vite entre les devoirs, les repas, les animations et les sorties proposées. Depuis deux ans, les jeunes peuvent être autorisés à sortir de 17 h 30 à 19 heures, c’est une bouffée d’oxygène pour eux. Il n’y a pas d’abus et pas d’excès et si un étudiant est en retard, il nettoie les tables ! ».

Marie-Amélie, qui avait « une image un peu sévère de l’internat », a changé d’avis. « Cela nous respon­sabilise, c’est à nous de nous gérer et c’est plus facile de respecter les règles ici que dans la famille ».

Isabelle Leparoux, Sud Ouest, 13 Novembre 2015

2015-11-13-les chroniques de l'internat
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