Je m’appelle Clara VIGNON, j’ai 19 ans. Je suis en contrat d’apprentissage dans une épicerie fine à La Sauve, en Gironde (33) et grâce à la MFR de Vayres, notre classe de Première Bac Pro a eu l’opportunité de réaliser une mobilité Européenne. Cette mobilité a duré 3 semaines du 27 mars jusqu’au 14 avril 2023. Nous sommes allés à Bruxelles, en Belgique, afin de pouvoir faire des stages dans des entreprises pouvant nous apporter davantage de connaissances dans le domaine de l’alimentaire, du vin, de la bière et des spiritueux et découvrir une nouvelle culture.
Pour choisir notre destination de mobilité, nous nous sommes basés sur des critères pour choisir les destinations. Nous nous sommes dirigés vers une destination où la langue principale est le Français, où le coût de la vie n’est pas trop cher afin que chacun puisse vivre pleinement cette expérience. Pour finir, nous nous sommes penchés sur le côté convivial et festif de la ville, pour profiter de notre temps libre !
Durant ma mobilité, j’ai pris le métro pour aller travailler et j’ai essentiellement marché pour visiter la ville durant mon temps libre. J’ai également pris 2 fois le bus, car les métros étaient en grève ! Ce sont les aléas de la vie, mais j’ai su rebondir et trouver une solution directement. Pour trouver la bonne ligne de métro ou le bon bus, je me suis servie de l’application Google Maps qui m’a accompagnée tout le long de ma mobilité. C’est une utilisation simple, fiable et rapide.
Avant de partir en mobilité, je n’avais qu’un objectif en tête : me prouver que j’étais capable de me débrouiller seule dans un pays qui m’était encore inconnu avant la mobilité. C’est chose faite ! J’ai pris confiance en moi et j’ai pu profiter de mon expérience à 100 % et c’est une chance !
Durant mon stage, j’ai pu rencontrer des commerciaux de grandes marques de bières emblématiques belges. De plus, j’ai maintenu un lien avec mes maîtres de stage en prévision d’un nouveau stage. Grâce à cette mobilité, il est vrai que j’ai réalisé qu’il est possible de travailler à l’étranger, il ne faut pas se fermer les portes. De plus, les tâches réalisées lors de mon stage m’ont permis de me rendre compte que le secteur de la Communication m’intéressait beaucoup, donc, je poursuivrai mes études supérieures dans ce secteur.
Grâce à mon expérience de mobilité européenne, j’ai pu développer des compétences telles que l’anglais, car il y avait beaucoup de clients étrangers dans mon magasin. J’ai dû également me plier à la règle du « Nonante »… J’ai appris à avoir une approche différente envers la clientèle, et j’ai appris à m’adapter aux changements de lieux et d’équipe que j’avais l’habitude de fréquenter à mon travail en France.
Cette expérience m’a donc confortée dans l’idée de vouloir travailler à l’étranger plus tard si j’en ai l’opportunité. J’ai évolué tant sur la prise de confiance en moi que sur l’autonomie qui m’étaient indispensables pour réaliser au mieux cette mobilité.
Cette expérience européenne a enrichi ma compréhension dans mon domaine d’étude, car j’ai pu constater que d’un pays à un autre, d’une boutique à une autre, les techniques de travail sont très différentes et cela rend l’expérience encore plus enrichissante. Nous sommes rentrés en France avec dans nos bagages, pleins de nouvelles techniques, et connaissances du monde du travail européen.
J’ai eu l’opportunité de visiter l’OTAN et de rencontrer Muriel Domenach, représentante de la France à l’OTAN. Une chance pour nous, vu que cet endroit, est pourtant compliqué d’accès ! Une expérience que beaucoup de personnes n’ont pas eu et n’auront peut-être jamais l’occasion de vivre. Nous avons pu faire également d’autres sorties de groupe avec la classe, mais aussi des sorties seules ou entre amis, collègues de travail, tels que : la maison de l’Histoire Européenne, le musée du Chocolat, le musée de la BD, la ville du vieux Bruxelles…Ces sorties m’ont permis d’en apprendre davantage sur la culture belge et de m’intégrer encore plus dans ce nouveau pays.
Je n’ai pas trouvé de grandes différences entre le mode de vie des Belges et celui des Français, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’intégration et l’adaptation du pays s’est faite avec facilité. Cependant, les personnes mangent des frites tout le temps à n’importe quelle heure ! En France, on a les bars à vins, en Belgique, ils ont les baraques à Frites !
Je recommande la mobilité Européenne, elle est bénéfique pour nous. On se découvre des aptitudes dans plusieurs domaines. Cela nous fait prendre en maturité, nous sortons de cette expérience en ayant grandi! Nous sommes immergés dans une culture qui n’est pas la nôtre, et nous avons d’autant plus envie de la comprendre et d’y participer ! Nous sommes dans l’acceptation, nous échangeons avec des personnes qui sont merveilleuses et nous alimentons notre culture étrangère.
Grâce à cette mobilité, j’organise aujourd’hui mon Road Trip en Asie ! Cette mobilité m’a permis de sauter le pas et de me rassurer sur certains points. Je remercie la MFR de m’avoir donnée cette opportunité ainsi que l’Europe avec le programme Erasmus+ et le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine pour les aides au financement.